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LES AVENTURES D'UN PILOTE D'AVIONS RADIOAMATEUR

L’aviation dit non à la dictature de l’écologie punitive

Je constate que la France est aujourd’hui en plein déclin. Une minorité d’extrémistes radicalisées veut gérer le pays. La dernière en date est l’action ce samedi 22 avril 2023 dans les rues de Lorient, le groupe factieux Extinction Rébellion veut interdire les jets privés à Lorient et en France en général. Ces Khmers verts d’extrême gauche veulent anéantir une activité de 101500 emplois et 29 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel. Il faut savoir que l’aviation privée contribue fortement au dynamisme économique des régions. L’essentiel des avions d’affaires est détenu par des entreprises et utilisé pour les déplacements de leurs cadres dirigeants. Moins de 10% des vols sont des déplacements de loisirs. Les entreprises qui y font appel sont notamment celles qui ont leur siège social loin des grands aéroports et des grandes gares. Si on interdisait les jets privés, certaines sociétés auraient probablement intérêt à déplacer leur siège social à Paris ou d’autres grandes métropoles. Le train est souvent évoqué comme alternative pour ces dirigeants d’entreprise, mais la plupart des trajets ne s’y prêtent pas ou mal : le Paris-Nice par exemple, l’une des liaisons les plus fréquentes en vols d’affaires en Europe, prend six heures en train. Les entreprises sont sensibles à leurs finances et à leur empreinte carbone aussi (car cela conditionne de plus en plus l’intérêt des investisseurs), elles choisissent donc avec discernement les trajets méritant d’être réalisés en avion privé. Ensuite, l’aviation d’affaires est un secteur économique important. A l’échelle de l’Europe, l’aviation privée génère près de 400 000 emplois directs et indirects. Or, la France est le premier pays du marché européen pour l’aviation d’affaires, et les secteurs d’emplois y sont variés : chez les industriels qui construisent ces avions (par exemple Dassault Aviation et sa myriade de fournisseurs), chez les prestataires de services qui entretiennent les appareils, et chez les gestionnaires d’aéroports. Il faut savoir que l’aviation privée utilise beaucoup plus d’aéroports que l’aviation commerciale, beaucoup d’aéroports en France en vivent. Si cette activité s’interrompt, il faudra reconvertir les salariés. A contrario, l’interdiction française stimulerait le développement du secteur dans le reste de l’Europe, puisque les propriétaires se contenteraient de faire immatriculer leur appareil à l’étranger : un avion est un actif particulièrement mobile, donc impossible à taxer efficacement dans 1 seul pays ! Actuellement beaucoup de société Française de transports à la demande font immatriculer leurs aéronefs sur l’île de Malte. L’aviation d’affaire ne représente que 0,1 % des émissions de gaz à effet de serre. Cela dit, le secteur doit baisser ses émissions de carbone, peut-être encore plus que les autres vu sa teneur symbolique. Les technologies existent, et les pouvoirs publics pourraient stimuler leur adoption. A long terme, cela passera par la construction d’avions électriques et à hydrogène, technologies spécialement adaptées aux petits appareils et aux courtes distances. Airbus a annoncé vouloir produire un avion électrique pour 2035. Mais il existe également des solutions à court terme. L’utilisation de biocarburants est une des pistes clés pour réduire dès maintenant les émissions du secteur. Ces carburants durables, appelés   SAF (Sustainable Aviation Fuel) sont généralement fabriqués à partir de déchets agricoles ou grâce à la biomasse et mélangés au kérosène conventionnel. Leur utilisation pourrait réduire les émissions de CO2 de l’aviation jusqu’à 80 %. L’organisation du marché et de la logistique d’approvisionnement des aéroports ne semble pas insurmontable.

Je soutiens à 200% l’homme d’affaires Lorientais Maxime Ray avec sa compagnie aérienne LORIZON. Il veut d’désenclaver le pays de Lorient en proposant avec ses deux avions de 37 places, des rotations avec l’Écosse, Paris, peut-être Toulon et Lyon pour des entreprises Lorientaises. Les particuliers pourront acheter les sièges libres. Actuellement une épée de Damoclès est à la verticale des sociétés d’avions d’affaires. Une proposition de loi du groupe des Khmers verts demande à interdire les jets privés en France pour lutter contre le dérèglement climatique. Selon le député Julien Bayou (son parti à réaliser 4,63% des voix au premier tour de l’élection présidentielle 2022), qui co-signe cette proposition de loi, l’objectif est de « ramener les riches sur Terre ». Dans ces propos militants on retrouve toute la haine de l’extrême gauche envers les entrepreneurs. Julien Bayou est l’archétype de l’éducation de parents gauchistes soixante-huitard. Au fil du temps leurs théories Trotskiste ont viré au sectarisme complotiste voulant mettre en place une dictature de l’écologie punitive. Son père est aujourd’hui guérisseur et sa mère était une vraie maoïste.  Aller expliquer qu’il suffit d’interdire les jets privés pour résoudre une partie du problème, c’est l’écologie du buzz ! Ça relève plus de la lutte des classes que de la transition écologique.

 

 Je suis dégoûté par le manque de positionnement de la Fédération Française Aéronautique et de l’Aéro-Club de France sur ce sujet. Ces associations représentent 37 ans de ma vie. Voilà pourquoi en 2023 je ne serais pas présent à la 54ème édition du Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace à Paris Le Bourget du 19 au 25 juin 2023. Ma vie aéronautique c’est arrêté en 2020 à l’époque du COVID 19 et l’arrêt de ma vie professionnelle. L’aviation pendant toutes ces années a été pour moi un art de vivre.     

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